Lorsqu’en 1961, Luchino Visconti mit en scène la
tragi-comédie de l’auteur élisabéthain John Ford (1586-1640), « Dommage
qu’elle soit une putain », il ne se doutait certainement pas que le titre
brutal mais évocateur de cette pièce conviendrait si bien aujourd’hui à la
malencontreuse institution de l’UNESCO qui vient de voter, une fois de plus,
une décision inique contre Israël et les Juifs. Décision par laquelle il n’y
aurait pas de liens entre l’histoire juive et la ville sainte de Jérusalem.
Dans l’intrigue typiquement
shakespearienne de Ford, foisonne une multitude de personnages secondaires qui,
tels des ombres assassines, pèsent sur le destin funeste d’un jeune couple
d’amoureux. La mort rôde sans cesse, mais il est interdit de la voir sur scène
à visage découvert, comme si la violence et le cynisme paraissent plus doux et
légitimes derrière une bienséance policée.
Rien de moins à propos de l’ex-honorable
institution de l’UNESCO qui vient de voter une résolution très
controversée.
suite, TRIBUNE JUIVE
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