Le dilemme égyptien: violence ou violence?



Fin décembre 2013, les Frères musulmans ont été désignés ‘’organisation terroriste’’ à la suite de récents affrontements et d’attentats à la bombe. Quinze personnes ont trouvé la mort à Mansoura au nord du pays.  

Plus de deux mille membres de la confrérie ont été arrêtés, dont son guide suprême, Mohammed Badie, ainsi que le chef de sa branche politique, le Parti de la Liberté et de la Justice. Dans les prisons s’entassent des milliers de détenus, les condamnations pleuvent, certaines à perpétuité. La peine capitale n’est pas exclue. Certaines chaines privées de télévision ont été fermées comme Ahrar 25 (la chaine des Frères musulmans).
 
L’état d’urgence face à la menace islamiste autorise une répression policière féroce. S’est installé dans le pays une surenchère de répression d’un côté, de menace de guerre civile de l’autre. La violence se normalise. Une « logique de terreur » a commencé (Sophie Pommier, Sciences Po).

 

A la terreur de la Charia s’oppose la terreur de l’armée.



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le général Abdel Fattah al-Sissi


Dans ce contexte, le général Abdel Fattah al-Sissi fait figure d’homme providentiel. A la fois ministre de la défense et vice-premier ministre, cet officier charismatique à la carrière irréprochable a été formé aux Etats-Unis et aux services de renseignement. Il a travaillé avec les renseignements israéliens. Selon des sources islamistes, sa mère, originaire de Safi, serait même juive. Elle aurait renoncé à sa nationalité marocaine pour permettre à son fils l’accès à une carrière militaire. » A la tête du Conseil suprême des forces armées, il s’est lancé dans une offensive éradicatrice des Frères musulmans et de leurs alliés.





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